Maintenant 2019 ► le festival continue avec 4 expositions

Publié le 16 octobre 2019 / -

C’est avec 23 000 sourires que se clôture cette 19ème édition de Maintenant. Electroni[k] tient à remercier chaleureusement tous les publics, artistes, partenaires et  équipes, sans qui le festival Maintenant ne pourrait pas exister.

Maintenant 2019, c’était notamment :

 〰 Une Auréole Boréale au Musée des beaux-arts de Rennes

 〰 Le spectacle majestueux et onirique de Pantha du Prince au TNB

 〰 Des vocalises chimériques dans la Grand’Chambre du Parlement de Bretagne

 〰 100 claviers-jouets dans un gymnase à la tombée du jour

 〰 25 artistes locaux et européens qui vous ont fait danser au Théâtre du Vieux St-Étienne et à l’Antipode MJC

 〰 Une architecture gonflable de 100m2une fresque interactivedu maquillage 3Dune chasse aux trésors en réalité augmentée, une ville imaginaire en trois dimensions…

  〰 Et de nombreuses découvertes artistiques et moments partagés !

 

Nous vous donnons rendez-vous en octobre prochain pour Maintenant 2020, et toute l’année pour des ateliers, expositions, formations et résidences !


Prolongez le festival !

Maintenant continue encore quelques semaines avec quatre expositions et installations à (re)découvrir :

► jusqu’au 31 octobre à l’Autre Lieu (Le Rheu) : Piafs ! de Maison Tangible et Errratum

Piafs !, 15 artistes qui illustrent la ville et ses drôles d’oiseaux

Râleurs, pressés ou romantiques, les Parisiens sont de drôles d’oiseaux. Errratum et Maison Tangible invitent 15 artistes à croquer avec humour les clichés autour des Parisiens. Un merle hipster, des canards à l’Aquaboulevard ou une hirondelle buvant son café en terrasse, à travers Piafs !, les artistes imaginent de multiples façons de voir les citadins.

Autour d’un dispositif innovant et simple à prendre en main par le visiteur, l’exposition propose de voyager dans des univers graphiques, colorés et magiques destinés aux petits et grands enfants.

Présentés sous la forme d’une collection, ces drôles d’oiseaux voyagent à travers la France et dans le monde, avec comme première présentation en Bretagne la médiathèque L’Autre Lieu à Le Rheu dans le cadre du festival Maintenant 2019.

► jusqu’au 31 octobre à la Maison des Associations : La Grande Histoire du Dessin Sans Fin d’Elly Oldman

Tout commence au printemps 2017 par une idée folle de la jeune illustratrice rennaise Elly Oldman : coincée dans son lit suite à un accident, elle se lance dans la réalisation sur Instragram d’un dessin… sans fin : @theinfinitedrawing

Dans un style graphique bien à elle, elle y déploie toute sa créativité et son imaginaire débordant. 200 publications, 15 mètres de dessin et 18 000 followers plus tard, elle imagine avec Electroni[k] la réalisation d’une fresque interactive, géante et évolutive, à découvrir en dessins mais aussi en réalité augmentée !

À travers ce projet d’exposition répondant au nom de La Grande Histoire du Dessin Sans Fin, présenté dans son intégralité au mur et sous forme de puzzle géant au sol, Elly Oldman nous conte une fable loufoque et rocambolesque, sous fonds de considération écologique et environnementale.

► jusqu’au 5 décembre au Grand Cordel Mjc : Uramado, le réveil des Tanukis de Julie Stephen Chheng

En japonais « uramado » signifie « fenêtre » mais désigne aussi le « verso d’une feuille de papier » : à la fois fenêtre ouverte sur un monde étrange et verso caché d’une page qui ne demande qu’à être révélée. C’est sur cette idée ambivalente que se construit l’aventure poétique et contemplative imaginée par Julie Stephen Chheng. Animaux tous droits sortis de la mythologie japonaise, les Tanukis ne demandent qu’à être réveillés pour s’exprimer. Grâce à un procédé de réalité augmentée, ces esprits de la forêt prennent vie et s’animent, donnant lieu à des scénettes fabuleuses. L’exposition est pensée comme un parcours, invitant le spectateur à dénicher les Tanukis et à leur donner vie à l’aide d’un smartphone ou d’une tablette pour découvrir leurs secrets.

► jusqu’au 23 novembre au Pont des Arts (Cesson-Sévigné) : Uramado (ci-dessus), le réveil des Tanukis de Julie Stephen Chheng et Animated Chronicles de Thomas Pons

Avec  Animated Chronicles, Thomas Pons nous livre un instantané de la vie quotidienne au Japon. Né d’une résidence à la Villa Kujoyama et d’une immersion prolongée dans les habitudes nipponnes, cette exposition dessine les contours d’une société où les individus sont malmenés allant jusqu’à devenir l’objet de leur propre consommation compulsive. À ce constat d’impuissance qui semble habiter les individus qu’il crée, Thomas Pons ajoute grâce à l’animation, une forme de poésie répétitive qui agit comme un effet miroir. Graphiquement irréprochables et brillamment réalisées, les séquences sont proposées sous forme d’une grande installation consistant à déplacer une tablette sur un rail face à une vingtaine d’illustrations qui s’animent au passage de l’appareil. Un parcours en réalité augmenté aussi fascinant qu’étrange.

 

4 Expositions et Installations