Afroditi Psarra : La guitare-couture ou presque.

Publié le 27 octobre 2014 /

Samedi 18 Octobre, de 11h à 17h, s’est déroulé un étrange atelier mélangeant l’art de la couture à la programmation, le tout sous un package forcément DIY.

© Catherine Rué

Avec l’aide d’Afroditi Psarra et de ses connaissances transversales, oscillant entre l’informatique et le textile, nous sommes une dizaine à avoir pu concevoir nos broderies sonores dont les composants, soigneusement cousus, soudés et attachés, nous ont parus bien moins rébarbatifs que ceux qui couvraient les plaques de PVC verdâtres des années collèges.

L’artiste n’en est pas à ses premières réalisations, puisqu’elle propose des performances sonores autant que visuelles, par le biais de répliques physiques en broderies de synthés vintages ou de vêtements réagissant au mouvement des danseurs qui les portent. Le type de média prête à sourire, mais avec une aiguille et du fil conducteur entre les mains, autant dire que la tâche se révèle plutôt ardue.

Nous venions de tous bords, beaucoup de la couture, quelques-uns de l’électronique, de l’art en règle générale, tous un peu perdus au milieu de ces fils conducteurs, de ces plaques clignotantes et de ces bouts de tissus rouges, ocres et blancs. Après un petit point en début d’atelier sur les composants et leur place dans le circuit, Afroditi nous a laissé le soin de choisir librement l’agencement et les textures de notre « machine », tout en distribuant ses conseils.

Du fonctionnement du micro fait maison avec du cuivre et un aimant, au tracé du circuit à l’aide du fil conducteur, c’est tout un parcours du combattant semé d’obstacles qui nous a menés, au bout de 6 heures d’atelier, à tenir entre nos mains le petit module.

La Barbe Baptiste, pour Electroni[k]

© Catherine Rué